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Gladio explique-t-il 9/11?

Gladio explique-t-il 9/11?

L’un des épisodes les plus mystérieux, les plus fascinants et, à notre sens, l’un des épisodes les plus révélateurs de la Guerre froide est le dossier Stay Behind [SB]/Gladio. Il s’agit du réseau d’agents dormants que l’OTAN, ou la communauté transatlantique, mit en place en Europe occidentale à partir des années 1940 pour organiser une résistance sur les arrières de l’ennemi en cas d’invasion soviétique.

On sait déjà que le Dr. Daniele Ganser, qui travaille en Suisse, est devenu un spécialiste du dossier SB/Gladio. (On a pu lire dans la rubrique Notre Bibliothèque, le synopsis du livre NATO’s Secret Armies de Daniele Ganser, sur la question effectivement SB/Gladio.) Aujourd’hui, nous publions, également dans notre rubrique >Notre Bibliothèque<, une interview du Dr. Ganser réalisée en mars 2005 par le magazine Executive Intelligence Report (EIR), et publiée le 8 avril 2005. (L’interview est accessible sur le site ISN, sur lequel Ganser publie ses travaux.)

L’intérêt de cette interview est divers et embrasse plusieurs sujets, — y compris l’attaque du 11 septembre 2001. Nous avons jugé cet intérêt suffisamment grand pour faire de l’interview le sujet d’une Analyse distincte de sa présentation.

Nous présentons ci-après les divers centres d’intérêt que nous avons pu identifier, — au nombre de quatre.

A noter enfin, dernier élément, quelques mots à propos de EIR, qui publie l’interview. Cet hebdomadaire fait partie du groupe de Lyndon Larouche, personnage officiellement complètement discrédité, régulièrement traité de fasciste ou de fou, c’est selon. Premier constat : ce n’est pas la première fois que nous constatons la qualité du travail de EIR, quelle que soit la réalité du personnage de Larouche. Deuxième constat : si le jugement sur Larouche est de la même qualité que celui qu’on porte sur les opinions dissidentes sur l’attaque 9/11, à la lumière de ce qui a été dit ci-dessus, il y a beaucoup à penser.

L’appréciation qu’on a de ce texte doit donc être complétée par un dernier constat. Cette interview est à lire et à méditer comme un élément général très éclairant sur la complète déformation de la réalité historique qui règne aujourd’hui du côté de toute affirmation officielle, et du relais qui en est fait dans ce qui doit être justement nommé >la presse officielle< (comme on le disait de la presse type-Pravda du temps de l’URSS).